🎨 Voilà l’image que j’ai choisie pour illustrer mon ressenti sur le début de mon histoire qui a façonné mon évolution personnelle et professionnelle.
📅 En 2009, il y a 14 ans (déjà 😱), je passais mes examens pour obtenir mon diplôme de vétérinaire 🩺. J’ai démarré ensuite ma carrière et j’appliquais tous les savoirs que l’on m’avait enseignés. Je soignais les animaux que l’on me présentait 🐾. C’était un travail passionnant, exigeant et très prenant qui me plaisait et qui m’apportait beaucoup.
À la même époque, il m’est arrivé également quelque chose qui allait profondément me transformer et donner une direction très nette à mon chemin de vie, jusqu’à aujourd’hui dans ma profession actuelle, thérapeute Animal-Humain.
Pour revenir en 2009, je vivais avec les symptômes d’une maladie que les médecins m’avaient diagnostiquée, une maladie inflammatoire chronique des intestins (MICI) appelée maladie de Crohn.
« On peut vous donner un traitement mais vous ne guérirez jamais »
« C’est une maladie en partie génétique sur laquelle il est difficile d’avoir un contrôle »
« Vous avez un risque nettement plus élevé de développer un cancer intestinal par rapport à la moyenne, surtout si vous ne prenez pas de traitement »
« Vous avez 1 chance sur 3 de vous faire opérer dans les 10 ans qui viennent »
« Vous devrez prendre un traitement toute votre vie »
et j’en passe… Le choc !
Surtout que, pendant plus d’1 an avant le diagnostic, je souffrais terriblement et les médecins consultés à l’époque ne trouvaient pas ce que j’avais. C’était le stress. C’était dans ma tête. J’étais trop sensible… La pilule était difficile à avaler !
N’étant pas fataliste et débordante de curiosité, j’ai refusé de me dire qu’il n’ y avait rien d’autre à faire que d’appliquer les traitements et me résigner à accepter cette situation. Je refusais de me dire qu’il n’existait pas d’autres solutions.
Les différents traitements que je prenais ne faisaient non seulement pas disparaître tous me symptômes mais pire, me confrontaient maintenant à des effets secondaires parfois importants et problématiques…
🔍C’est alors que, pleine de détermination, je me plongeais dans mes recherches. Je passais des heures durant mon temps libre à chercher des réponses et des pistes dans toutes les ressources que j’avais à ma disposition. Heureusement, à l’heure d’internet, ce n’était pas la documentation qui manquait (PubMed, articles scientifiques en ligne, livres et titres, références de médecins alternatifs, etc.). Les études que je venais de terminer m’avaient appris comment faire pour trouver des informations fiables et toute la rigueur à avoir dans cette démarche pour éviter de me perdre dans ce dédale.
Je m’intéressais à tout ce qui pouvait m’aider à surmonter cette maladie et les symptômes handicapants que j’avais.
J’ai instinctivement et naturellement commencer mes recherches dans le domaine de l’alimentation 🍽. Maladie digestive, il me semblait évident que ce que je mettais dans mon assiette avait un impact sur la santé de mes intestins. Les médecins que je consultais à l’époque n’avaient malheureusement aucun conseil à me donner à part de manger varié et de me référer aux recommandations nutritionnelles générales (les produits laitiers sont vos amis pour la vie, vous connaissez ? 😆). Je me passionnais par les lectures sur la nutrition et la santé naturelle du Dr Seignalet, du Pr Henri Joyeux pour ne citer qu’eux). Je commençais à tester leurs recommandations avec tout l’apprentissage que cela me demandait. Je savais à peine me faire cuire des pâtes et me réchauffer des raviolis en boîte à l’époque. J’exagère à peine…
En parallèle, je commençais à m’intéresser à l’approche des médecines alternatives telles que la médecine traditionnelle chinoise, la naturopathie, l’importance des minéraux, des vitamines, etc. J’étais boulimique de connaissances et de savoirs et je ne comptais pas le nombre de pages lues, ni les heures passées à tout éplucher. Et surtout, je testais sur moi-même, mon propre cobaye. Je n’avais pas grand chose à perdre, mon état de santé bien qu’il ne m’empêchait pas de travailler n’était pas du tout satisfaisant.
Je commençais à écouter mon corps ! Alléluia !
Je m’étais inscrite à 10 mois de cours de cuisine en ligne pour apprendre à cuisiner ‘sans lactose et sans gluten’. Je commençais à améliorer mon hygiène de vie pas terrible à l’époque. 100 % consacrée à mon travail, je ne faisais pas de sport, je mangeais mal et je fumais.
Consciente qu’il était grand temps de changer ces mauvais habitudes, j’étais motivée à me bouger ! Au fur et à mesure, je commençais à voir des résultats positifs. Moins de douleurs au ventre, moins de raideurs musculaires et articulaires, cela me poussait à poursuivre mes efforts.
À un moment, l’amélioration a un peu stagné. Cela n’avait plus rien à voir avec ce que je vivais au début en 2009 mais tous les symptômes n’avaient pas complètement disparus. C’est là que j’ai commencé à prendre conscience de mes émotions, de mes comportements et des difficultés que j’avais à tenir avec mes nouvelles habitudes de vie.
Mais pourquoi j’avais du mal à m’en défaire ?
Le développement personnel et l’approche de la médecine traditionnelle chinoise m’apportaient de nouvelles réponses en mettant la lumière sur l’impact des émotions sur notre vie, sur notre santé et sur notre corps. Une révélation pour moi, très rationnelle, très cartésienne qui me rendait enfin compte de l’étroite relation entre le corps et l’esprit. Aborder le corps comme une machine était trop réducteur pour comprendre cette maladie.
Mes recherches m’amenaient à comprendre l’importance de tout ce qui n’est pas palpable, ni quantifiable (les émotions entre autres) et de leur impact sur le corps physique et la santé de manière générale.
🌟 C’est à ce moment que tout s’éclairait d’une nouvelle manière et que la couleur apparaîssait !
« On ne perd pas la bonne santé à cause de la maladie. On est malade à cause du fait que l’on est pas en bonne santé », citation d’un des plus anciens textes médicaux chinois.
Je changeais enfin la façon de voir ce qui m’arrivait. La maladie et les symptômes que je présentais étaient là non pas pour me faire ch… mais simplement pour m’indiquer un déséquilibre, pour me dire que quelque chose n’allait pas. Mon corps me rappelait à l’ordre uniquement pour mon bien !
Alors, au lieu de vouloir simplement faire disparaître mes symptômes, je cherchais ce que mon corps essayait de me dire.
Bilan à l’année 2016 : J’avais amélioré mon alimentation 🍴, je faisais régulièrement du sport 💪🏼, j’avais amélioré mon hygiène de vie 🧘🏼♀️, je faisais attention à mon sommeil 🛌🏼 et mon état de fatigue et je commençais à appréhender mes émotions sous un autre angle 😂😱🤩😑😃😡.
Je m’étais prise par la main et j’étais redevenue actrice de mon état de santé. Je ne prenais plus de traitement, je n’avais pas été opérée et depuis plusieurs mois, je n’avais plus fait de crise inflammatoire qui me tordait de douleur et qui m’avait envoyé aux urgences plusieurs fois 🤸🏼♀️.
C’était le début d’une aventure qui ne faisait que commencer.
Je vous raconterais la suite dans un 2e article.
Et notamment, la façon dont j’ai intégré ces précieux enseignements dans ma façon de pratiquer en tant que thérapeute Animal-Humain aujourd’hui. J’ai compris que ces dimensions subtiles me manquaient dans mon métier de vétérinaire. J’ai décidé de transformer cette expérience en richesse pour la partager aux personnes souffrant elles-mêmes et/ou à travers de leur animal.
Voilà comment je suis passée du noir et blanc à la couleur 🎨. Je pourrais intituler la suite de cet article « DE LA 2e DIMENSION À LA 3e DIMENSION » pour illustrer la profondeur des enseignements que mon expérience de vie m’ont apportés de 2016 à aujourd’hui.
L’histoire est loin d’être terminée. La 5D est en chemin ! 😉
À très vite !